Le Cadre Permanent de Concertation (CPC) a annoncé, mercredi, son intention de solliciter une mesure de grâce auprès du président Faure Gnassingbé pour 14 individus condamnés à 10 ans de prison par la Cour d’assises.
Mohammed Tchassona Traoré, président du CPC, a précisé que cette démarche vise à inciter le chef de l’État à exercer son droit de grâce. Le sort de ces détenus a suscité des tensions persistantes entre l’opposition et le gouvernement.
Alors que l’opposition les qualifie de « détenus politiques », les autorités les considèrent comme des « détenus de droit commun ».
Pour apaiser cette controverse sémantique, un compromis a été établi : ces personnes sont désormais désignées comme des « personnes arrêtées à l’occasion des événements à caractère politique ».
M. Traoré a également souligné que le CPC ne pouvait pas présenter cette requête tant que les condamnations n’étaient pas prononcées, afin de respecter le principe de séparation des pouvoirs.
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