Lomé, la capitale togolaise, a vibré le vendredi 14 février 2025 au rythme de la Saint-Valentin, une fête de l’amour qui, chaque année, attire autant les romantiques que les opportunistes. Entre déclarations enflammées, dîners aux chandelles et sorties festives, la ville a connu une effervescence particulière.
Les restaurants et hôtels ont affiché complet, les fleuristes et boutiques de cadeaux ont réalisé un chiffre d’affaires record, et les rues ont été animées jusque tard dans la nuit. Cependant, derrière cette ambiance de célébration, des réalités plus sombres ont également marqué cette journée.
Certains ont dénoncé une sursexualisation croissante de l’événement, où la fête de l’amour se transforme pour beaucoup en une apologie du plaisir charnel à outrance. Des cas d’abus, d’extorsion sentimentale et même d’exploitation ont été signalés, notamment chez les jeunes, souvent sous l’emprise de pressions sociales ou financières.
Les autorités et les associations de défense des droits ont rappelé l’importance de la sensibilisation et de la prévention, notamment face aux risques liés aux violences sexuelles et aux maladies sexuellement transmissibles. Car si la Saint-Valentin est un moment d’échange et de partage, elle ne doit pas être un prétexte à des dérives dangereuses.
Ainsi, entre romantisme sincère et excès regrettables, la Saint-Valentin à Lomé a, une fois de plus, mis en lumière les contrastes d’une société en pleine mutation.
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