Le paysage politique togolais est en deuil. Djabakou Koffi BOLOR, maire de la commune d’Agoè-Nyivé 2, est décédé dans la matinée de ce mardi 21 janvier 2025. Selon des informations rapportées, l’élu serait mort au Ghana, des suites d’un malaise dont il souffrait depuis quelque temps.
Né le 31 janvier 1963 à Noépé, M. BOLOR était un ingénieur en génie rural, diplômé et reconnu pour son expertise. Avant de s’engager dans la gestion municipale, il a occupé le poste de directeur à la Direction de l’Aménagement, des Équipements et de la Mécanisation Agricole (DAEMA).
C’est à la faveur des dernières élections municipales qu’il avait été porté à la tête de la commune d’Agoè-Nyivé 2, située dans le Nord-Ouest de Lomé et composée de 20 villages.
Avec sa disparition, c’est une figure marquante de cette municipalité qui s’en va, laissant un vide difficile à combler. Son adjoint, M. PASSIWE Hessou, assurera l’intérim en attendant l’organisation d’une élection pour désigner un nouveau maire.
Ce décès vient s’ajouter à une série de tragédies qui frappent les communes togolaises. En effet, la commune de Baguida peine encore à se remettre de la disparition de son maire, Jean-Baptiste Dagbovie, lorsque celle de Légbassito pleure désormais la perte de M. BOLOR.
La commune d’Agoè-Nyivé 2 est l’une des trois localités administrées par le District Autonome de Lomé. Sa richesse culturelle et ses enjeux de développement en font une zone stratégique. Avec la disparition de son premier magistrat, cette commune orpheline fait face à un nouveau défi : maintenir le cap et honorer la mémoire d’un homme qui a marqué son administration par son engagement et sa rigueur.
La classe politique, les habitants de la commune et ses proches saluent la mémoire d’un homme dont l’effort au service public restera gravé. Les hommages se multiplient pour celui que beaucoup considéraient comme une figure de stabilité et de travail acharné.
El equipo editorial