Lors du sommet d’Abuja tenu ce 15 décembre, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a rendu une décision pour le moins ambivalente à propos de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Si le retrait des trois pays concernés de l’organisation régionale est validé avec une date fixée au 29 janvier, une étonnante « période de sursis » de six mois a également été annoncée.
En clair, la CEDEAO maintient la date du 29 janvier 2025, comme échéance pour la sortie de l’AES, tout en instaurant une période transitoire de six mois après ce départ.
Ce délai, selon les responsables, vise à poursuivre les efforts de dialogue et de médiation entre les parties. Parallèlement, un plan de contingence sera activé dès la date initiale du retrait. Une décision qui semble jongler entre fermeté et temporisation.