C’est un peu la douche froide pour l’Union des Forces de Changement (UFC). Ce parti historique de l’opposition togolaise, qui rêvait sans doute d’une moisson plus généreuse, repart des sénatoriales avec… un seul siège sur six candidats alignés. C’est modeste. Très modeste.
Emmanuel Vivien Tomi, porte-parole du parti, n’a pas caché sa déception. On le comprend : à force d’espérer une percée, on finit par s’essouffler à force de rester sur place. Mais pas question de se laisser abattre ! L’UFC promet de poursuivre le combat pour la démocratie, l’État de droit et la bonne gouvernance au Togo.
Reste une question : avec si peu de poids au Sénat et à l’Assemblée, l’UFC ne risque-t-elle pas de devenir un simple figurant de la scène politique togolaise ? L’avenir nous dira si ce siège unique sera une base de relance… ou un strapontin vers l’oubli.