La 19e édition de la Foire internationale de Lomé (FIL), qui se tient depuis le 22 novembre dernier, a une nouvelle fois confirmé son statut de pôle économique incontournable de la sous-région ouest-africaine. Les journalistes togolais, dévoués à la couverture de cet événement majeur, ont été au cœur de cette réussite. Toutefois, dans une lettre envoyée au Directeur général du CETEF, un groupe de journalistes accrédités soulève des préoccupations liées à leurs conditions de travail et à la reconnaissance de leur contribution à l’essor de la foire.
Ces journalistes, bien que bénéficiaires de badges d’accès, regrettent un manque de prise en charge des frais engagés pour couvrir l’événement. En effet, même si le CETEF met à leur disposition les accréditations nécessaires, aucun engagement financier ou technique n’a été prévu pour ces reporters. Pourtant, ces derniers soulignent l’importance cruciale de leur rôle dans la médiatisation de la foire, qui, selon eux, n’aurait pas atteint la renommée actuelle sans leur travail acharné depuis les premières éditions.
Dans leur lettre, les journalistes font appel à la bienveillance du CETEF pour trouver une solution permettant d’atténuer les coûts qu’ils ont dû supporter dans l’exercice de leur mission. Ils insistent sur les difficultés quotidiennes rencontrées par les journalistes togolais dans l’exercice de leur métier, tout en soulignant leur engagement envers l’éthique et la déontologie.
Cet appel, rédigé de manière courtoise, fait écho à la nécessité de reconnaître la valeur des journalistes dans l’édification du rayonnement de la FIL. Les journalistes espèrent qu’une solution sera trouvée rapidement, dans un esprit de collaboration, afin de permettre à ces professionnels de continuer leur travail dans de meilleures conditions, et ainsi contribuer encore davantage au succès de cet événement international.
La lettre, signée par plusieurs médias locaux, et envoyée au directeur général de CETEF, le 29 novembre 2024, marque un appel à la solidarité et à la reconnaissance de l’engagement de ceux qui, dans l’ombre, participent activement à la construction de la notoriété de la FIL.
Le défenseur
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