Alors que le Togo s’engage dans la voie d’une transition énergétique juste (TEJ), la question de l’exploitation des minerais dits critiques soulève de vives préoccupations. Consciente des risques sociaux et environnementaux liés à cette exploitation, l’ONG Les Amis de la Terre-Togo (ADT) a organisé ce jeudi à Lomé un atelier de sensibilisation destiné à la jeunesse.
La rencontre a réuni une quarantaine de jeunes issus du milieu universitaire et d’organisations de la société civile. Objectif : les outiller afin qu’ils deviennent des relais capables d’accompagner une transition énergétique respectueuse des droits humains et de l’équité.
« La transition énergétique juste suppose l’abandon progressif des énergies fossiles au profit des énergies renouvelables comme le solaire ou l’éolien. Mais ce virage repose sur l’exploitation de minerais critiques, localisés dans des zones bien précises », a expliqué Kokou Elorm Amegadze, directeur exécutif de l’ONG ADT.
Si ces minerais apparaissent comme essentiels au développement technologique, leur extraction engendre souvent des conflits et de graves impacts sociaux et environnementaux. « Contrairement aux énergies fossiles qualifiées de sales, ces minerais sont considérés comme propres. Mais ils comportent un revers majeur : l’étendue de leurs conséquences sur les communautés et l’environnement », a rappelé Isidore Takpa, expert en gouvernance minière.
Pour les organisateurs, il est crucial d’impliquer les jeunes afin qu’ils deviennent des acteurs vigilants et porteurs de solutions. « Nous voulons recueillir leurs propositions pour avancer vers une transition énergétique juste, sans compromettre nos ressources naturelles, notre économie ni notre vivre-ensemble », a conclu M. Amegadze.
Cet atelier marque une étape importante dans la mobilisation citoyenne autour des enjeux énergétiques et miniers au Togo, en mettant la jeunesse au cœur du débat.
Spanish 
French 
English 
German , la question de l’exploitation des minerais dits critiques soulève de){kind=link}