Le rideau s’est levé ce samedi 19 juillet, sur l’édition 2025 des luttes traditionnelles Evala en pays kabyè. C’est à Kagnalada, dans le canton emblématique de Pya (préfecture de la Kozah), que les premières empoignades ont été lancées, sous le regard attentif et bienveillant du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé.
Sur le terrain de l’école primaire publique du quartier, l’ambiance était celle des grands jours. En lice pour cette ouverture : les Evala des coalitions de Lao-haut et de Lao-bas. Dans l’arène, les jeunes lutteurs n’ont pas ménagé leurs efforts, livrant des combats haletants, empreints de technicité, d’audace et d’endurance, dans une atmosphère carnavalesque ponctuée de chants, de danses et d’ovations populaires.
Au-delà du simple affrontement physique, les Evala incarnent un véritable rite de passage à l’âge adulte. Chaque lutte traduit un engagement personnel du jeune envers sa communauté et symbolise sa capacité à affronter les défis de la vie avec courage et détermination. Plus qu’un sport, il s’agit d’une école de valeurs : bravoure, résilience, respect et solidarité.
Un rendez-vous identitaire et national
Moment clé du calendrier culturel togolais, Evala transcende le seul canton de Pya. Ce rituel ancestral, profondément enraciné dans la tradition kabyè, s’étend sur une semaine intense de festivités, d’initiations, mais aussi d’activités sociales, économiques, éducatives et touristiques dans toute la région.
Cette effervescence représente bien plus qu’un retour aux sources : c’est une vitrine pour le patrimoine immatériel du Togo et un levier de développement local. Jeunes et femmes y trouvent également un espace d’expression entrepreneurial, renforçant ainsi la dynamique économique et culturelle du pays.
Une présence présidentielle hautement symbolique
Accueilli avec ferveur par une foule venue en masse de Niamtougou à Pya, le Président du Conseil, Faure Gnassingbé, a une fois encore marqué l’événement de son empreinte. Sa participation régulière aux cérémonies Evala n’est pas anodine : elle illustre son attachement profond à la préservation de l’identité culturelle togolaise et à la consolidation du vivre-ensemble.
« La présence chaque année du Président nous motive à garder vivante la flamme de nos rites initiatiques. C’est un repère pour nous, une source d’inspiration », confie Essowèdéou, jeune lutteur ému, après son combat.
La foule, en liesse, a tenu à exprimer sa reconnaissance au Chef de l’État pour sa politique culturelle inclusive et sa vision d’un Togo uni, en paix, et résolument tourné vers l’avenir. À travers des chants et danses, les populations ont salué un leader à l’écoute, engagé pour la cohésion nationale.
Evala 2025 démarre donc sur une note forte, entre tradition, communion et fierté nationale. Un rappel vibrant que les racines culturelles du Togo sont une force vive à valoriser, à transmettre, et surtout, à célébrer.
Editorial staff
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