Le gouvernement togolais s’engage dans une restructuration ambitieuse de ses entreprises publiques stratégiques, telles que la Société Nouvelle des Phosphates du Togo (SNPT), le Port Autonome de Lomé (PAL) et la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Objectif : améliorer leur performance, réduire les risques budgétaires et renforcer leur contribution à l’économie nationale.
Sous l’impulsion du Fonds monétaire international (FMI), des audits obligatoires et une refonte législative sont en cours pour établir des critères de gouvernance plus stricts. Les premières entreprises devront publier leurs états financiers audités dès 2026. Cette réforme vise également à professionnaliser la gestion, réduire les interventions politiques et instaurer des contrats de performance.
Des efforts spécifiques se concentrent sur des entités clés comme l’Union Togolaise de Banque (UTB), en pleine restructuration après une recapitalisation équivalente à 1,5 % du PIB, et la CEET, appelée à ajuster ses tarifs tout en protégeant les foyers vulnérables .
Dans un contexte de partenariat renforcé avec le FMI, ces réformes marquent un tournant pour le Togo, avec l’ambition de transformer ses entreprises publiques en véritables moteurs de développement économique.
Editorial staff