Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Kanka-Malik Natchaba, a présenté hier, mardi, un bilan détaillé de l’année scolaire 2024-2025. Parmi les points forts de ce rapport, la question des résultats du baccalauréat de deuxième partie (BAC 2), récemment publiés, a particulièrement attiré l’attention.
Avec un taux de réussite national de 72,63 %, contre 46,71 % en 2024, c’est un impressionnant bond de près de 26 points en seulement un an. Le ministre a souligné que cette progression remarquable est le fruit des efforts soutenus du gouvernement. L’année scolaire s’est déroulée dans un climat apaisé, propice à la bonne tenue des évaluations et au renforcement des capacités d’enseignement.
L’un des éléments clés de cette réussite réside dans l’implication des redoublants. Plus de 53 % des élèves en terminale cette année avaient déjà échoué au BAC en 2024. Ces candidats, mieux préparés et plus matures, ont montré une rigueur accrue qui a joué un rôle déterminant dans l’amélioration générale des résultats.
Cependant, malgré cette avancée, des préoccupations demeurent, notamment en ce qui concerne la concentration excessive des élèves dans les séries littéraires.
En effet, la série A4 représente à elle seule près de 45 % des candidats, soit 45 377 sur 100 303 inscrits. La série D, plus orientée vers les sciences, suit avec 41 059 candidats.
Face à cette tendance, le ministre a insisté sur l’urgence de redynamiser l’orientation scolaire en faveur des filières scientifiques. Ces dernières, stratégiques pour le développement économique du pays, doivent être valorisées davantage.
Le gouvernement entend donc prendre des mesures concrètes pour encourager l’engouement pour les sciences, les technologies et les métiers professionnels, des secteurs indispensables à la transformation de l’économie nationale.
L’objectif pour la session 2026 est clair : maintenir cette dynamique positive tout en redéfinissant les priorités éducatives pour répondre aux défis de demain.
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