Le gouvernement togolais a annoncé un durcissement des mesures de contrôle et de surveillance le long de la frontière ouest du District autonome du Grand Lomé (DAGL).
L’initiative, pilotée par le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, vise à contrer la montée de la criminalité transfrontalière et à protéger l’intégrité du territoire national.
Selon le communiqué officiel, cette décision découle d’une évaluation rigoureuse de la situation sécuritaire. Elle cible particulièrement l’immigration irrégulière, les trafics illicites (drogue, armes, carburant, médicaments, ressources naturelles) ainsi que la traite des êtres humains et la circulation de véhicules volés utilisés à des fins criminelles.
Parmi les dispositions prises, le gouvernement ordonne :
- the fermeture de tous les points de passage non autorisés et des brèches clandestines ;
- the renforcement du dispositif sécuritaire dans les zones sensibles ;
- la mise en service de huit postes d’immigration exclusivement réservés aux piétons, dont Akpokploé, Yokoé Copegan, Lankouvi et Akato Viépé (Ségbé), ainsi que Kodomé, Casablanca, Todman et Adjinamoto (Aflao).
Désormais, tout passage motorisé devra obligatoirement s’effectuer par les postes frontaliers officiels de Ségbé et d’Aflao. Toute infraction sera sanctionnée conformément aux lois en vigueur.
Le ministre de la Sécurité, Calixte Batossie Madjoulba, a précisé que ces mesures seront progressivement étendues aux autres régions du pays, en fonction des priorités sécuritaires. Il a exhorté les populations riveraines à respecter scrupuleusement les consignes, à coopérer avec les forces de défense et de sécurité, et à signaler toute activité suspecte via le numéro gratuit 1014.
« Ces mesures visent à protéger notre territoire, préserver l’ordre public et garantir la sécurité de tous », a souligné le ministre, appelant à une mobilisation collective pour leur succès.
Editorial staff
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