Un audit minutieux des listes des retraités au Niger a mis en lumière une fraude massive au sein du système des pensions du pays. Cette enquête, menée dans le cadre d’un contrôle des paiements des pensions de retraite, a permis de découvrir que plus de 3 000 personnes figurant sur les registres de retraités n’étaient en réalité pas éligibles à ces prestations.
Ces individus, désignés sous le terme de « fantômes », percevaient des pensions de retraite sans y avoir droit, ce qui constitue une fraude de grande envergure.
Ainsi, le gouvernement nigérien a lancé cet audit afin de renforcer la transparence et l’efficacité de son système de sécurité sociale. Après une analyse approfondie des bases de données des retraités, il a été révélé qu’un nombre important de « fantômes », c’est-à-dire des personnes qui ne sont ni des retraités actifs ni des bénéficiaires légitimes, figuraient toujours sur les listes de paiements.
Ces « fantômes » avaient été inscrits indûment, et leur présence sur les listes des retraités permettait à certaines personnes ou groupes de percevoir des pensions de manière frauduleuse.
La lutte contre la fraude
La découverte de cette fraude n’est pas un cas isolé. De nombreux pays, y compris les nations africaines, sont confrontés à des défis similaires dans la gestion de leurs systèmes de sécurité sociale. Les abus et fraudes dans ces systèmes, qu’il s’agisse de retraites ou d’autres prestations sociales, sont souvent le résultat d’une mauvaise gestion des registres, de la corruption ou de l’absence de contrôle rigoureux.
Ce genre d’audit montre l’importance de mettre en place des mécanismes de surveillance plus stricte pour éviter ces genres de corruption.
De plus, la sensibilisation et la formation des agents publics sur l’importance de la gestion rigoureuse des fonds de retraite pourraient être renforcées, afin de prévenir de futures fraudes et de garantir que les retraités légitimes bénéficient.
Editorial staff
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