L’Alliance des États du Sahel (AES), née d’une volonté commune de mutualiser les efforts face aux défis sécuritaires et de développement, semble avoir le vent en poupe. Son modèle d’intégration attire de plus en plus de pays non membres, à l’instar du Tchad, du Sénégal et du Togo.
Ces trois pays observent avec intérêt les initiatives concrètes menées par l’AES, notamment dans la lutte contre le terrorisme et le développement économique. Les exercices militaires conjoints menés ces derniers mois ont été particulièrement remarqués, démontrant la capacité de l’organisation à mutualiser ses moyens pour faire face à une menace commune.
L’attractivité de l’AES s’explique également par sa volonté de s’affranchir de certains partenariats traditionnels et de nouer de nouvelles coopérations. L’ouverture vers de nouveaux acteurs internationaux, comme la Russie, est perçue comme un moyen de diversifier les appuis et de gagner en autonomie.
Cette appétence croissante pour l’AES est un signe encourageant pour l’avenir de l’organisation. L’élargissement de son périmètre pourrait lui permettre de mutualiser davantage de moyens et d’accroître son influence dans la région.
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