Face à l’urgence écologique, le Togo renforce sa stratégie de restauration des terres, particulièrement dans la région centrale du pays. Le vendredi 25 juillet 2025 à Sokodé, une nouvelle étape a été franchie avec le lancement officiel d’un projet d’envergure, piloté par le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Ce projet, axé sur le renforcement de la résilience des écosystèmes naturels, des agroécosystèmes et des communautés face aux effets du changement climatique, vise à freiner – voire inverser – la tendance alarmante de la dégradation des terres. La région ciblée, fortement tributaire des ressources naturelles, est au cœur de cette nouvelle dynamique.
À travers l’adoption de pratiques durables de restauration des paysages et de gestion des écosystèmes, l’ambition est d’optimiser la capacité d’adaptation des sols, tout en améliorant les conditions de vie des populations locales.
" Les chiffres sont inquiétants : 23.490 hectares de terres se dégradent chaque année au Togo », a souligné le ministre de l’Environnement, insistant sur l’importance d’un travail de fond pour élaborer une proposition de projet solide à soumettre au Fonds pour l’environnement mondial (FEM) en vue d’un financement.
Ce nouveau projet s’inscrit dans une stratégie plus large, déjà portée par des initiatives comme Forests4Future, dont la seconde phase est en cours, ou encore la politique décennale de reboisement lancée en 2021. À l’horizon 2030, le Togo ambitionne de restaurer plus d’un million d’hectares de paysages dégradés, illustrant sa volonté ferme d’agir concrètement face à la crise climatique et environnementale.