L’administration Trump a lancé une offensive contre les médias publics américains à l’étranger, mettant en congé les équipes de Voice of America, Radio Free Asia et Radio Free Europe-Radio Liberty (RFE-RL). Ce démantèlement, justifié par la Maison-Blanche comme une lutte contre la « propagande radicale », est vivement critiqué par les défenseurs de la liberté de la presse.
Le gouvernement tchèque, inquiet de l’impact de cette décision, appelle ses partenaires européens à discuter des moyens de préserver RFE-RL, dont le siège est à Prague. Le ministre des Affaires étrangères, Jan Lipavsky, insiste sur l’importance de cette radio comme rempart contre les régimes autoritaires.
Créée en 1950 pour contrer l’influence soviétique, RFE-RL continue d’émettre dans 27 langues vers 23 pays, avec une audience de 50 millions de personnes. Son président, Stephen Capus, dénonce un « cadeau massif aux ennemis de l’Amérique », évoquant la satisfaction des régimes autoritaires face à cette décision.
Alors que Donald Trump poursuit sa croisade contre les médias qu’il considère comme des « ennemis du peuple », la suppression des financements fédéraux à ces radios pourrait être freinée par le Congrès, où certains élus, démocrates comme républicains, soutiennent encore leur mission.