La Cour d’Assises de Lomé a condamné 14 membres du Parti National Panafricain à 10 ans de réclusion pour atteinte à la sécurité intérieure, suite à des manifestations en 2018. Quatre autres accusés, en fuite, risquent 20 ans.
Les condamnations suscitent des débats sur leur nature politique et la préservation de l’ordre public.
Me Ferdinand Amadohoun, a contesté la décision de la cour, jugeant que les preuves présentées étaient insuffisantes pour justifier ces lourdes condamnation tout en envisageant d’interjeter en appel, mais seulement si ses clients le demandent.
Pour rappel, à l’époque, le Service Central de Recherches et d’investigations criminelles ( SCRIC) affirmait détenir des preuves indiquant que ces individus préparaient des actions violentes comme la fabrication d’explosifs en vue d’attaques ciblées, dont les matériels avaient été saisis.
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