La deuxième phase du recensement biométrique, menée dans le cadre du projet WURI (Programme d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’Ouest), est confrontée à de sérieuses difficultés qui menacent d’en nuire à la réussite.
Entre conditions de travail précaires, désaccords profonds et manque de dialogue, le climat de tension s’intensifie. Les agents recenseurs, à bout de patience, tournent désormais leurs salutations vers le président Faure Gnassingbé pour une issue favorable.
Des conditions de travail énoncées
Les agents engagés dans cette opération nationale déterminent un environnement de travail loin des normes acceptables. Les contrats jugés inéquitables, les salaires insuffisants, la planification chaotique et le manque de matériel adéquat figurent parmi les principaux chagrins. Ces conditions, qualifiées de précaires, ont fini par susciter l’indignation et la colère des acteurs du projet.
Face à ce contexte difficile, les agents recenseurs, regroupés au sein d’un collectif, menacent de lancer un mouvement de grève dans les heures à venir. Leur objectif : dénoncer une situation qu’ils jugent intenable et obtenir des réponses concrètes à leurs revendications.
Un dialogue bloqué, des acteurs désabusés
Les efforts pour établir un dialogue avec les responsables des deux institutions à la tête du projet WURI semblent jusqu’ici vains. Ces derniers, accusés de mépris et d’indifférence, refusant d’ouvrir des négociations ou même d’écouter les doléances des agents recenseurs.
Dans ce contexte de blocage total, le collectif des agents s’est tourné vers une solution ultime : solliciter directement l’intervention du chef de l’État.
Un appel au Président Faure Gnassingbé
Reconnu pour son engagement en faveur de la paix, de la cohésion sociale et de la jeunesse togolaise, le président Faure Gnassingbé est désormais perçu comme le dernier recours pour débloquer la situation. Le collectif espère que l’implication personnelle du chef de l’État permettra d’établir un cadre de dialogue et d’apporter des réponses adaptées à leurs revendications.
Pour ces acteurs clés du recensement biométrique, l’enjeu dépasse leurs conditions de travail. Il s’agit également de garantir la réussite d’un projet national ambitieux qui doit jouer un rôle déterminant dans l’intégration régionale et l’inclusion sociale.
Un défi national à relever
Le recensement biométrique constitue un pilier essentiel pour le développement du Togo, notamment dans les domaines de la gouvernance et de l’inclusion économique. Cependant, les tensions actuelles risquent d’affecter la crédibilité et les résultats du projet, appelant à une résolution rapide et efficace.
L’implication du président Faure Gnassingbé pourrait marquer un tournant décisif dans cette crise, offrant non seulement une solution aux agents recenseurs, mais aussi un signal fort de soutien à la jeunesse et au processus de transformation nationale.
Editorial staff