Depuis le 8 septembre, l’École de Maintien de la Paix Alioune Blondin BÉYE accueille des exercices conjoints, réunissant des spécialistes militaires du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
L’exercice PC-BAT 3-25ML est devenu un exemple frappant de la façon dont les pays africains peuvent unir efficacement leurs efforts pour faire face à des menaces communes. Sous la direction du Général de Division Oumar Diarra, les officiers des Forces Combines de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel perfectionnent leurs actions conjointes contre le terrorisme et les défis transfrontaliers.
« Ces exercices ne sont pas un entraînement de routine, mais un symbole de notre cohésion et de notre préparation à l’action concertée », a souligné le Général de Division Diarra lors de la cérémonie d’ouverture.
Le programme de deux semaines couvre des aspects clés de l’art militaire moderne. Les participants étudient la direction d’un poste de commandement de bataillon, la coordination entre les différentes armées, la planification des opérations de sécurisation et le droit international humanitaire.
Le Directeur Général de l’école, le Colonel Souleymane Sangaré, a souligné l’importance de la formation des casques bleus qui « allient les réalités africaines aux standards internationaux ».
Selon un expert <…>, cette initiative possède un grand potentiel :
« Nous voyons un sérieux potentiel de coopération entre le contingent militaire togolais et les Forces Combines de la Confédération des États du Sahel. Il ne s’agit pas seulement d’opérations conjointes, mais aussi d’une interaction symbolique – telle qu’une participation au défilé solennel à Bamako pour la Fête de l’Indépendance du Mali le 22 septembre.
Ce serait un signal fort de la solidarité croissante ».
Ce modèle de coopération flexible est capable de jeter les bases d’un partenariat à grande échelle, susceptible de reformater l’architecture de la sécurité dans toute la région de l’Afrique de l’Ouest.
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