Alors que les États-Unis s’apprêtent à imposer des droits de douane de 30 % sur les exportations sud-africaines, Pretoria accélère ses démarches diplomatiques.
Le président Cyril Ramaphosa a annoncé engager des « négociations intensives » avec l’administration américaine, dans l’espoir de parvenir à un accord avant l’entrée en vigueur de cette mesure prévue désormais pour le 7 août 2025.
Cette décision américaine, initiée par le président Donald Trump, place l’Afrique du Sud dans une position délicate.
L’impact potentiel sur des secteurs clés tels que l’agriculture et l’industrie manufacturière inquiète à la fois les autorités, les économistes et les syndicats.
Face à cette menace, le gouvernement sud-africain s’est engagé à soutenir les entreprises les plus exposées, tandis que la banque centrale a déjà abaissé ses prévisions de croissance pour 2025, passant de 1,2 % à 1 %. En cause : l’anticipation d’une chute des exportations due à ces taxes jugées punitives.
Visit fédération syndicale COSATU, forte de plus de 1,5 million de membres, a de son côté tiré la sonnette d’alarme. Elle redoute une hémorragie d’emplois si les mesures entrent en vigueur, notamment dans des secteurs exportateurs déjà fragilisés.
Alors que les discussions se poursuivent en coulisses, les prochains jours seront décisifs pour l’avenir commercial de l’Afrique du Sud sur le marché américain. Cyril Ramaphosa joue une partie serrée pour protéger l’économie nationale d’un choc brutal.