Dans une volonté affirmée de rendre le processus électoral plus inclusif et accessible, le gouvernement togolais a décidé d’alléger les conditions de participation aux prochaines élections locales prévues pour le 10 juillet. Par décret présidentiel signé le 21 mai, le chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, a entériné une réduction significative du montant du cautionnement exigé des candidats.
Ainsi, la somme initialement fixée à 50.000 FCFA par candidat est désormais ramenée à 25.000 FCFA. Les femmes, pour leur part, bénéficient d’un soutien accru, avec un nouveau tarif préférentiel fixé à 12.500 FCFA. Cette mesure fait suite aux récentes discussions menées entre les différentes forces politiques du pays, lesquelles ont unanimement plaidé pour un assouplissement des conditions de candidature.
Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large de renforcement de la démocratie locale et de promotion de la représentativité, notamment féminine, dans les instances décentralisées. À noter que l’enveloppe destinée au financement public des partis politiques s’élève cette année à 500 millions de FCFA, répartie selon des critères bien définis.
Les hostilités électorales seront officiellement lancées avec l’ouverture de la campagne prévue pour le 24 juin prochain.
Editorial staff