Au Togo, la dette extérieure reste nettement plus avantageuse que la dette intérieure, avec un taux moyen de 1,58 % contre 6,65 % sur le marché régional, selon les données de fin 2024.
Ce coût réduit s’explique par le recours aux bailleurs multilatéraux comme la Banque mondiale, le FMI ou la BAD, qui offrent des prêts à long terme, à faible taux, et avec des périodes de grâce.
Toutefois, la dette intérieure domine toujours, représentant 58 % de l’encours global, en dépit d’une stratégie gouvernementale visant à inverser cette tendance d’ici fin 2025.
Le recours massif aux Bons Assimilables du Trésor (BAT), dont le rendement atteint 8,04 %, alourdit les charges financières et accroît la pression sur le refinancement.
Pour renforcer la soutenabilité de la dette, les autorités misent sur une montée en puissance du financement extérieur, alors que les partenaires internationaux multiplient les appuis, avec plus d’un milliard de dollars engagés récemment dans des secteurs clés comme l’énergie, l’agriculture ou la gouvernance.