Togo: un ouvrage collectif sur l’enracinement de la démocratie en Afrique dédicacé

« Enraciner la démocratie en Afrique ? Paroles d’intellectuels », c’était le titre d’un ouvrage collectif sorti aux éditions Saint-Augustins Afrique et dédicacé ce samedi 17 février 2024, à Lomé.

Cet ouvrage de 332 pages qui parle de la démocratie après les années 90 ouvre le débat sur l’enracinement de cette dernière en Afrique.

Réalisé par 11 intellectuels Africains avec des profils différents dont 8 togolais, 1 béninois, 1 sénégalais et 1 congolais, l’ouvrage met en lumière la nécessité de la démocratie en Afrique malgré les échecs connus sous toutes ses formes.

«Il ne s’agit pas d’un livre de philosophie pour définir la démocratie mais un livre qui vient du vécu de plusieurs personnes pour dire vraiment est-ce que en Afrique, nous allons réussir à asseoir cette démocratie qu’on nous promet depuis plus de 30 ans. La démocratie est valable pour l’Afrique justement parce qu’elle n’est pas là, parce qu’on respecte pas la dignité humaine, on a besoin de cette démocratie pour que le sujet soit reconnu, soit respecté dans sa dignité », a expliqué Maryse Quashie, la co-auteur de l’ouvrage.

Elle a ajouté que cet ouvrage trouve son originalité sur la démocratie en ce sens que c’est écrit par plusieurs personnes et également c’est un livre de réflexion pour qu’à l’avenir les mêmes erreurs ne soient pas commises.

De son côté, Mr Thomas Koumou, économiste et co-auteur, a précisé que sa contribution pour cet ouvrage a été de pouvoir expliquer les raisons de l’échec de l’Afrique pour nourrir ses citoyens.

Pour lui, cet ouvrage ouvre la voie à une réflexion qui conduirait à un diagnostic qui permettrait de donner des pistes de solutions de tout ce que l’on doit faire en tant qu’économiste pour réduire la pauvreté et la misère qui perdurent en Afrique subsaharienne.

Mr Thomas Komou a conclu dans l’ouvrage en disant que dorénavant les africains doivent faire tout pour avoir des femmes et des hommes d’exception à la tête de leurs États car l’échec de 60 ans ce sont les gouvernants qui en sont responsables.

Christian Palley