Depuis l’instauration de la Ve République il y a plusieurs mois, certains partis de l’opposition tentent de s’unir dans une démarche désespérée face à la nouvelle Constitution, mais leur crédibilité semble sérieusement compromise.
Bien que des formations comme la CDPA, le CAR, l’ADDI, le DSA, et RACINE se regroupent sous une même bannière, leur démarche semble plus motivée par des ambitions personnelles et financières que par une véritable quête de réformes démocratiques.
Le collectif, qui inclut également d’autres structures prétendument engagées pour la démocratie, a récemment signé une charte appelant à des assises nationales inclusives. Mais l’objectif affiché de « restaurer les fondements républicains du pays » semble bien vague et teinté d’une volonté de compromis politique qui peine à convaincre.
Pour beaucoup, ces appels ne sont qu’une tentative de redorer l’image de dirigeants en perte de vitesse, obnubilés par un pouvoir qu’ils semblent plus désirer pour ses avantages que pour sa véritable portée démocratique.
Malgré cette union apparente, l’opposition semble affaiblie, particulièrement après sa déroute lors des dernières élections. Il est difficile de ne pas voir dans cette mobilisation une tactique visant principalement à préserver des intérêts personnels, plutôt qu’à œuvrer réellement pour le bien-être du pays ou à instaurer une démocratie véritable et inclusive.
Quant à leur opposition à un régime parlementaire renforçant le rôle du président du Conseil, elle semble davantage dictée par des ambitions de pouvoir que par une analyse profonde de ce qui serait le mieux pour l’avenir politique du Togo.
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