Le Sambo, art martial d’origine russe encore peu connu au Togo il y a quelques années, s’impose désormais comme l’un des sports émergents du pays. Lors des 19ᵉs championnats d’Afrique de Sambo organisés à Conakry (Guinée) du 23 au 26 mai 2025, le Togo a encore brillé avec deux nouvelles médailles de bronze remportées par Adjowa Tsignenougah (beach Sambo, 59 kg) et Yao Anthony (Sambo sportif, 58 kg).
Cette performance porte à neuf le total des médailles glanées depuis 2022 en seulement quatre participations continentales. Une progression régulière : 2 médailles en 2022 (Yaoundé), 2 en 2023 (Casablanca), 3 en 2024 (Le Caire) et 2 en 2025 (Conakry).
Le Sambo, contraction de « SAMozachita Bez Oruzhiya » (autodéfense sans arme), allie des techniques de lutte, de judo et d’arts martiaux mixtes. Il se pratique en version sportive ou de combat, mais aussi sur sable en « Sambo beach ».
Au Togo, cette discipline bénéficie d’un encadrement officiel. Soutenue par le ministère des Sports et des Loisirs, la Fédération togolaise de Sambo reçoit une subvention annuelle et sera davantage renforcée avec l’opérationnalisation du FONADES, fonds destiné au développement du sport.
Le ministre Dr Lidi Bessi Kama félicite les performances et encourage les acteurs à maintenir cette dynamique pour que le Togo reste dans le peloton de tête du Sambo africain.
Une chose est sûre : le Sambo togolais ne fait que commencer à écrire son histoire.
Die Redaktion