Le pape François, né Jorge Mario Bergoglio, s’est éteint ce 21 avril au Vatican, à l’âge de 88 ans, des suites d’une pneumonie bilatérale.
Premier pape jésuite et premier souverain pontife originaire d’Amérique latine, il a marqué l’histoire par son engagement constant en faveur des plus fragiles, sa critique des excès du capitalisme, et sa volonté de réformer une Église minée par les abus et le conservatisme.
Fidèle à sa simplicité de vie et à ses convictions sociales, ce fils d’immigrés italiens, devenu prêtre à 33 ans après une vocation née à 17, a promu une Église plus fraternelle, ouverte sur le monde, sans jamais éluder les défis contemporains, qu’il s’agisse des questions migratoires, de la crise écologique ou des tensions géopolitiques.
Artisan d’une Curie plus transparente, défenseur des exclus et des victimes d’abus, François restera dans l’histoire comme un pape humaniste et réformateur, dont le pontificat a redonné voix et visibilité aux oubliés de la mondialisation.
Die Redaktion