L’Autorité du Bassin du Mono (ABM) a lancé ce lundi 03 mars 2025 à Lomé un atelier crucial visant à renforcer les capacités des parties prenantes sur les solutions fondées sur la nature (SfN) pour la gestion de l’eau et la restauration des écosystèmes. Ouvert par M. Nicolas Ansaï Dadja GNAKPAOU, directeur exécutif de l’ABM, cet atelier se déroulera jusqu’au 6 mars 2025 et réunit 48 participants venus du Togo et du Bénin.
Un bassin sous pression
Le fleuve Mono, partagé entre le Togo et le Bénin, constitue une ressource vitale pour les deux pays. Mais il est aujourd’hui confronté à une pression croissante due à l’urbanisation, la déforestation, la pollution de l’eau et les changements climatiques. Ces facteurs aggravent les risques d’inondations et de sécheresses, mettant en péril les écosystèmes et les populations riveraines.
L’atelier vise ainsi à inverser cette tendance en promouvant des approches innovantes et durables pour la gestion de l’eau et la restauration écologique du bassin.
Des solutions fondées sur la nature au cœur des discussions
L’objectif principal de cette formation est d’outiller les acteurs locaux sur les principes et l’application des solutions fondées sur la nature. Concrètement, les participants seront formés sur :
- L’impact du changement climatique sur la biodiversité du bassin.
- L’intégration des Solutions fondées sur la Nature dans la gestion de l’eau.
- Les outils et méthodes pour mettre en œuvre et évaluer ces solutions.
Deux experts de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) animeront les échanges, mêlant séances plénières et travaux de groupe afin d’impliquer pleinement les parties prenantes.
Un pas de plus vers une gestion durable du Mono
À l’issue de cette formation, les participants seront mieux équipés pour élaborer et mettre en œuvre des initiatives concrètes en faveur de la préservation du bassin du Mono. Cet atelier s’inscrit dans la dynamique de l’Initiative Régionale pour l’Eau et l’Environnement dans le Bassin Transfrontalier du Fleuve Mono (IREE-MONO), qui vise une gestion concertée et durable des ressources naturelles.
Avec cet engagement accru des acteurs locaux, l’ABM et ses partenaires espèrent faire du bassin du Mono un modèle de gestion durable et de résilience face aux défis climatiques et environnementaux.
Die Redaktion
photo : powers
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