L’industrie minière togolaise joue un rôle clé dans le développement économique et social du pays. Grâce à l’exploitation du phosphate, du calcaire, du clinker et du fer, le secteur contribue significativement aux recettes d’exportation, renforçant les capacités financières de l’État.
Selon le rapport 2022 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), le phosphate reste le principal produit d’exportation avec 1,78 million de tonnes exportées, générant plus de 157 milliards de francs CFA. Le clinker a rapporté 29,4 milliards de francs CFA pour 715 928 tonnes exportées, tandis que les 140 millions de tonnes de calcaire ont généré 2,57 milliards de francs CFA.
Au niveau de la production locale, 1,54 million de tonnes de phosphate ont rapporté 185,9 milliards de francs CFA, et les 3,17 millions de tonnes de calcaire ont généré 17,7 milliards de francs CFA. Ces revenus substantiels permettent de financer des projets d’infrastructures et des programmes sociaux, améliorant les conditions de vie des populations.
En plus de son apport économique, le secteur minier est un pourvoyeur majeur d’emplois. La Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT) emploie à elle seule 1 500 personnes, tandis que l’ensemble des activités minières génère des milliers d’emplois directs et indirects. Pour pérenniser ces acquis, le gouvernement investit dans la formation et le renforcement des compétences.
Enfin, le Togo mise sur la transformation locale des ressources minières, avec des unités industrielles dédiées à la fabrication de ciment et au traitement du phosphate. Cette stratégie augmente la valeur ajoutée des exportations, diversifie l’économie et améliore les perspectives socio-économiques pour l’ensemble de la population.