Un mois seulement après son retour à la Maison Blanche, le président américain Donald Trump imprime déjà sa marque sur la scène internationale, bouleversant les équilibres diplomatiques et économiques. L’Afrique, en première ligne, subit des répercussions notables.
La décision la plus marquante concerne le retrait du financement de l’USAID, un coup dur pour les programmes de santé publique sur le continent. Cette coupure compromet des initiatives cruciales, notamment dans la lutte contre le VIH et l’épidémie de mpox, qui sévit actuellement en République démocratique du Congo et dans ses pays voisins.
Le président zambien Hakainde Hichilema y voit un signal clair : il est temps pour les nations africaines de renforcer leur capacité à mobiliser et gérer efficacement leurs ressources locales face à la diminution de l’aide extérieure.
Autre décision controversée : l’instauration de nouveaux tarifs douaniers, menaçant de fragiliser les économies africaines. Des pays comme le Kenya et l’Afrique du Sud, dont les exportations vers les États-Unis sont vitales, risquent de perdre en compétitivité sur les marchés mondiaux.
Enfin, la réduction partielle de l’engagement américain dans la lutte contre le terrorisme, en particulier contre Boko Haram et Al-Shabaab, pourrait affaiblir les efforts régionaux pour endiguer ces menaces sécuritaires persistantes.
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