Une lettre ouverte signée par huit figures issues du Sud Cameroun, bastion historique de Paul Biya, secoue le paysage politique.
Universitaires et acteurs de la société civile dénoncent 43 ans de promesses non tenues : routes dégradées, chômage galopant, localités abandonnées…
Ils appellent à rompre avec la fidélité électorale envers un président jugé distant, voire méprisant envers sa propre région natale. À quelques mois de la présidentielle de 2025, ce cri d’alarme inédit invite les électeurs à « sanctionner dans les urnes » un pouvoir accusé de confisquer l’avenir du pays.
Tandis que l’opposition salue cette prise de position, le silence du RDPC en dit long sur l’embarras suscité par cette sortie fracassante.