L’affaire de l’expulsion musclée d’un homme âgé à Hédzranawoe (Golfe 2) a connu un dénouement favorable, après une vague d’indignation et une mobilisation citoyenne appuyée par une large couverture médiatique. Le septuagénaire, délogé de son domicile le 16 septembre par un huissier accompagné de gros bras, a pu réintégrer sa maison dès le lendemain soir.
Die Martin Luther King Movement (MMLK), en première ligne dans ce combat, a salué la réactivité de la société civile et la puissance du relais médiatique qui ont contribué à faire reculer cette tentative de spoliation. Plusieurs organes de presse se sont emparés du dossier, dont Le Défenseur info.tg, qui a fortement relayé l’affaire, accentuant ainsi la pression publique.
Dans une déclaration ferme, le président du MMLK, Pasteur Edoh Komi, a martelé qu’« aucune négociation n’est possible » dans ce dossier, rappelant que la parcelle concernée avait été acquise il y a près de 50 ans. L’organisation a dénoncé l’injustice et réclamé des mesures judiciaires vigoureuses contre ces pratiques illégales d’accaparement foncier, qualifiées de fléau national.
Cette affaire ravive le débat sur la sécurité foncière au Togo. Pour le pasteur Komi, le message est clair : « La terre existe avant nous et restera après nous ». Une formule qui sonne comme un appel à la responsabilité collective face aux dérives répétées en matière de justice et de propriété.
Die Redaktion