Arrêtée le 17 septembre 2025 à son domicile de Tokoin-Solidarité, l’ancienne ministre des Armées, Marguerite Gnakade, a été reconduite chez elle tard dans la nuit mais demeure sous une stricte surveillance militaire.
Cette mesure, perçue comme une « illusion de liberté », a suscité une vague d’indignation sur la scène politique et dans l’opinion publique.
De nombreuses voix, dont celle de l’opposante Kafui Adjamagbo Johnson, dénoncent une humiliation pour la concernée et une atteinte grave aux libertés fondamentales du peuple togolais.
L’ex-ministre est soupçonnée de liens avec des opposants en exil et d’incitations présumées à la désobéissance dans l’armée, des accusations jugées arbitraires par plusieurs acteurs politiques.
Cet épisode intervient dans un climat social tendu marqué par des manifestations répétées, renforçant le sentiment d’un durcissement du régime. La population, quant à elle, reste dans l’attente des suites judiciaires et politiques de cette affaire qui symbolise, pour beaucoup, la fragilité des libertés démocratiques au Togo.