15 septembre, Journée internationale de la démocratie : FOLIKOUE Roger éclaire l’Afrique et le monde

En ce 15 septembre, Journée internationale de la démocratie, le monde se rappelle qu’aucun État, aucune culture, aucun peuple n’a le monopole de cette valeur universelle. La démocratie, telle que la conçoit FOLIKOUE Ekoué Roger (RJC), est bien plus qu’un système politique : elle est une dynamique interne qui redonne à chacun sa dignité, une reconnaissance de l’autre dans toute sa diversité, et une quête permanente d’un vivre-ensemble fondé sur la participation et le respect.

« Quand la démocratie n’est pas une force de transformation sociale qui fait de chaque être humain un acteur ou une actrice, elle risque d’être une simple copie d’institutions sans résultats », avertit FOLIKOUE. Autrement dit, la démocratie ne se réduit pas à des procédures électorales : elle se nourrit d’une culture démocratique portée par de véritables démocrates.

Une valeur universelle, un horizon commun

Selon l’auteur, les valeurs démocratiques ne sauraient être enfermées dans une géographie ou une tradition. Elles appartiennent à l’humanité tout entière car elles relèvent de la nature politique de l’être humain : un singulier pluriel. La démocratie est donc un horizon vers lequel doivent tendre les régimes politiques s’ils veulent se légitimer, puisqu’elle incarne la justification du vivre-ensemble, l’harmonie des différences et la délibération collective.

L’Afrique, terre de repères démocratiques

Loin d’être une importation occidentale, la démocratie trouve en Afrique des jalons historiques et culturels. FOLIKOUE met en lumière deux références majeures :

• L’Ubuntu : « Je suis parce que nous sommes. » Cette philosophie africaine rappelle que le je s’épanouit dans le nous, et que le nous ne se vérifie que dans la dignité du je. Une gestion équilibrée de ces deux dimensions reste un défi démocratique constant.
• La Charte de Kurukan Fuga (1236), issue de l’Empire du Mali, qui prônait déjà le respect de la vie, la participation citoyenne, l’implication des femmes dans la gouvernance, la lutte contre la torture, la protection de la propriété et la sauvegarde de l’environnement. Des principes que l’on pourrait qualifier aujourd’hui de modernes et universels.

Dignité humaine et respect du vivant

Pour FOLIKOUE, la démocratie ne peut se penser sans un fondement éthique : la reconnaissance des droits inaliénables de chaque être humain, mais aussi, désormais, de la nature. S’inspirant de Michel Serres, il souligne l’importance des droits environnementaux, rappelant que l’homme est le gardien de « la totalité de l’existant dans sa diversité ».

Ainsi comprise, la démocratie devient une exigence à la fois participative et délibérative, offrant une organisation où se rencontrent la pluralité humaine et la pluralité de l’existant.

Une journée de réflexion universelle

En cette Journée internationale de la démocratie, le message de FOLIKOUE résonne comme une invitation : réfléchir, débattre et agir pour que la démocratie cesse d’être une simple proclamation institutionnelle et devienne une pratique vivante de dignité partagée.

Bonne réflexion en ce 15 septembre, journée de célébration mais aussi de responsabilité collective.