À Abuja, cinq hommes ont comparu lundi devant la Haute Cour fédérale, accusés d’avoir participé à l’attaque sanglante contre l’église catholique St. Francis d’Owo (État d’Ondo)
le 5 juin 2022, qui avait coûté la vie à au moins 50 fidèles et blessé plus d’une centaine d’autres.
Les procureurs affirment que les accusés auraient rejoint le groupe islamiste al-Chabaab en 2021, bien que ce dernier n’ait jamais revendiqué l’attentat.
L’attaque, survenue en pleine messe de la Pentecôte, s’inscrit dans une vague de violences visant lieux de culte, écoles et villages, qui secoue le Nigeria depuis des années.
Le procès, repoussé au 19 août par le juge Emeka Nwite, intervient dans un contexte sécuritaire toujours préoccupant, marqué par la persistance des actions de Boko Haram, d’al-Chabaab et d’autres groupes armés dans plusieurs régions du pays.